L’Avenir – Local: entre Sambre et Meuse, Vincent PINTON
Vendredi soir, c’est au son des trompes de chasse que la société de pêche «La Gaule» a accueilli les invités à l’inauguration de son local de la rue des Buissières. Parmi ceux-ci, on reconnaissait les autorités communales emmenées par la députée-bourgmestre Christine Poulin (PS), le député provincial Philippe Bultot (MR) et Pierre Mouton, représentant le ministre René Collin (cdH), en charge de la pêche.
Comme l’a expliqué le secrétaire Pierre Louppe, «l’inauguration d’un nouveau local constitue une étape importante dans l’histoire et l’évolution d’une société de pêche telle que “La Gaule». C’est après les inondations de février 2002, où nous avons eu 80 cm d’eau dans le local, que nous nous sommes dit qu’il était temps de penser à une nouvelle construction», poursuit Pierre Louppe.
Après plusieurs refus, le permis de bâtir a été octroyé à la société en juillet 2014. La construction, réalisée sur fonds propres, a été confiée à l’entreprise Klescz de Ransart pour un montant estimé entre 25 et 30 000€. «S’il reste encore quelques finitions à réaliser telles que le carrelage, le bardage et l’accès métallique, le local est utilisable même pour les personnes à mobilité réduite», déclare Pierre Louppe.
Le Ciprin
«Nous pourrions baptiser notre local “Le Ciprin” en référence aux nombreux cyprinidés qui peuple notre rivière mais ce nom peut également signifier Centre d’Initiation à la Pêche en Rivière et d’Interprétation de la Nature», poursuit le secrétaire.
En effet, au-delà de ses activités de pêche traditionnelles en saison, «La Gaule» accueille les jeunes et moins jeunes de l’école de pêche «La Bouvière» de Walcourt qui réalise de l’initiation au montage des mouches et à la pratique de techniques de pêche en rivière.
Devant son local «Le Ciprin», la société de pêche a aménagé, avec l’aide du Groupe d’Action Locale de l’Entre-Sambre-et-Meuse (GAL), un verger où treize fruitiers et une haie vive ont été plantés. Une maison à insectes, une ruche et trois bancs publics sont installés le long de la rivière. Il reste encore à semer une prairie fleurie. «Le Ciprin» porte donc bien son nom.
Jeunes et biodiversité
Pour sa part, Pierre Mouton, représentant le ministre de tutelle, René Collin, a insisté sur la volonté de ce dernier de dynamiser la pêche en y attirant des jeunes et en protégeant la biodiversité des cours d’eau en fonction du biotope dans lequel évolue le poisson.
Il a présenté le nouvel arrêté qui est soumis, pour avis, au Conseil supérieur wallon de la pêche. «Ce texte va instaurer trois nouveaux permis:
Le A et le B resteront inchangés.
Le B (15€) permettra aux PMR de pêcher depuis un ponton.
Le permis C (100€) permettra de pêcher la carpe la nuit.
Le permis T (temporaire, 25€) s’adressera aux touristes.
Un permis J (gratuit), permettra aux moins de 15 ans de pêcher avec une ligne sans être accompagnés et hors des congés scolaires», détaille-t-il.
Samedi, dès 8 heures, les portes du nouveau local ont accueilli les pêcheurs lors de l’ouverture de la pêche à la truite.
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